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L’architecture luxembourgeoise à la rencontre de l’architecture suisse

mardi 24 avril 2018

au Forum Da Vinci à Luxembourg

Vaste sujet pour une soirée binationale qui met en lumière le partenariat des bureaux luxembourgeois SchemelWitrz et architecture+aménagement avec le bureau suisse IttenBrechbühl au sein de P.ARC, acronyme de Partnership for Architecture.

Ce soir, ce n’est pas l’investissement financier qui est au coeur du débat, même s’il y a beaucoup d’argent en jeu, mais celui de l’investissement par des collectivités ou des entreprises, dans des plans urbanistiques ou des bâtiments d’équipements : hôpitaux, halls sportifs ou bureaux.
Ces trois bureaux d’architecture partagent une même philosophie de l’aménagement de l’espace et du territoire. Ils travaillent ensemble sur des concours, sur des missions d'architecture ou d’urbanisme, locales ou internationales.

Patrick Wirtz évoque une sélection de concours - passage obligé pour qu’un architecte se fasse connaître ! - et de projets réalisés, dont celui de l’immeuble Cubus à Howald, conçu dans le cadre du P.ARC et distingué par le Bauhärepräis de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils de Grand-Duché de Luxembourg en 2012.

Jan Stöcker du bureau IttenBrechbühl présente ce bureau créé à Berne en 1922, qui, au départ de ses racines suisses, s’est implanté en Allemagne, notamment à Berlin, puis au Luxembourg via le partenariat P.ARC.
Une dizaine de bureaux, septante architectes associés, trois cents employés, c’est un sacré challenge que d’en assurer la cohésion et le développement.
M. J. Stöcker relève que les défis à relever sont de plus en plus complexes et exigent de se montrer tantôt généraliste, tantôt spécialiste. Ce qui justifie la diversité des implantations et la variété des qualifications du personnel, de façon à attribuer à chaque projet une équipe pluridisciplinaire, idéalement proche de la localisation du projet.

Le bureau IttenBrechbühl utilise la méthode BIM, acronyme de Building Information Model, symbolisée par la représentation des bâtiments en 3D, en vue de les analyser, de les contrôler, d’en simuler certains comportements et en finale, de collecter un ensemble structuré d’informations sur chaque immeuble. Cette méthodologie permet ainsi d’approfondir sa connaissance de l’art de construire.

Appréciant les similarités de langue et de mentalité entre la Suisse et le Grand-Duché de Luxembourg, l’orateur relève que si les règlementations luxembourgeoises sont globalement semblables à celles qui sont appliquées en Suisse, il y a bien des spécificités à étudier en profondeur... avant de se lancer dans la création et l’exécution.

M. J. Stöcker termine sur une note positive en soulignant combien une bonne communication entre partenaires nourris d’une même culture architecturale permet d’atteindre un haut niveau de qualité, mêlant tradition et innovation.

C’était la voie ouverte à de nombreux échanges lors du cocktail qui a suivi les exposés.
 

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