Inscription à l'évènement: Visite de la galerie ARTSCAPE

Pour sa 5ème édition du 8 au 10 novembre dernier, la Luxembourg Art Week regroupe une soixantaine de galeries, installées dans les deux espaces de la Halle Victor Hugo.

Elles sont distinguées sous trois appellations : “main section” pour les galeries bien établies, “first call” en cas de première participation et “take off” pour les jeunes pousses, dont fait partie Artscape Contemporary. Nous sommes accueillis par Stefanie Zutter.

La galeriste a eu l’excellente idée de choisir comme thème de l’accrochage : Female Gaze ou le regard des artistes femmes sur le corps masculin.

Mieux encore, deux Suisses sont présentes dans le stand lors de notre rendez-vous, car elles participent à l’accrochage.

Tout d’abord, Margaux Corda, diplômée de l’ECAL, dont le travail de photographie tourne autour des thèmes de l’identité (masculine dans le cas des œuvres exposées) et de la beauté, dans une conception toute en nuances.

Ses photographies sont souvent conçues dans la continuité ou dans la complémentarité explicative pour faire triptyque.

Gwendoline Häusermann, qui a fait ses études à l’ERG à Bruxelles, présente des encres sur cartes géographiques, œuvres qui requièrent de prendre du temps pour en décoder tous les signifiants et la stratigraphie de la mémoire. Les Surréalistes et Alechinsky ne sont pas loin...

Au fil des allées, il y a bien d’autres artistes à découvrir, tel le genevois Philippe Lardy, revenu au pays après une carrière d’illustrateur aux Etats-Unis et en France, dont la galerie bruxelloise Schönfeld présente quelques œuvres récentes. L’artiste entend y renouer avec la créativité de l’enfance en un jeu qui incorpore le hasard et l’accident.

Dans un grand stand de coin, la Galerie Bernard Jordan, créée à Paris mais aussi active à Berlin et à Zurich, présente quelques peintures de Renée Levi, une artiste d’origine stambouliote qui vit à Bâle ou Slope de Nina Childress, américaine travaillant à Paris.

Une conclusion ? Place financière, la ville de Luxembourg s’impose petit à petit aussi comme place artistique.