29 avril 2019
Hôtel Le Plaza
Interview de Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne
Avec la présence de Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne, il régnait un parfum de nostalgie dans la salle du Plaza.
Interviewé par Stéphanie Bocart de la Libre Belgique, le danseur et chorégraphe a évoqué sa carrière, celle de danseur et de chorégraphe tout d’abord, commencée à Bruxelles à l’aube des années ‘80 et continuée à Lausanne, puis sa carrière de directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. C’est en effet lui qui a repris le flambeau du prestigieux ballet après la disparition de son créateur en 2007.
Pour bien des membres, les Ballets de Béjart sont intimement associés aux années de jeunesse et d’insouciance. A un moment où cette révolution chorégraphique était à l’image d’une époque éprise de nouveauté et de liberté.
Gil Roman parle bien sûr du Maître : il a collaboré plus de vingt-cinq ans avec Maurice Béjart, une personnalité “avec lequel il a adoré travailler, confesse-t-il. “On acceptait tout de lui, parce qu’on l’admirait. Et qu’on comprenait son exigence.”
Danseur dans des ballets comme “Messe pour le temps futur”, “Ring um den Ring”, “Le Mandarin merveilleux” ou encore “La Route de la soie”, il va petit à petit signer des chorégraphies. Et c’est Maurice Béjart lui-même qui le désigne pour lui succéder.
Trouvant logique de préserver un oeuvre qui a révolutionné la perception de la chorégraphie, Gil Roman reprend des créations existantes dont certaines ont fait le tour du monde, tels “Boléro”, “Casse-noisette” ou “Brel et Barbara”... Mais il crée aussi de nouvelles chorégraphies dont la dernière, “Tous les hommes presque toujours s’imaginent“ sur des musiques du compositeur américain John Zorn, a été créée en avril dernier. Passionné par son métier, il reconnaît qu’il danse encore à 58 ans !
Soirée exceptionnelle par les souvenirs évoqués, elle le fut aussi par la gentillesse avec laquelle le chorégraphe a voulu répondre avec le plus d’honnêteté possible à la journaliste. La fin de son interview a été ponctuée par une belle ovation adressée autant à la personne qu’à l’œuvre dans sa globalité et dans sa pérennité.M. Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne, s’entretiendra avec Mme Stéphanie Bocart, journaliste de la Libre Belgique.
Mme St. Bocart et M. Cl. Crottaz entre l’orateur Gil Roman et sa compagne
MM. Ph. Kenel et St. Deckers
La Maison Maurice Béjart représentée par MM B. Griffiths, M. Robert et C. Jaccard, entourant Mme P. Dedoncker
MM. G. Dorth, Fr. Baur et deux invités
L’Ambassadeur Urs Bucher en discussion avec M. J. Ellgass
Mmes M. Boghossian, D. Nosratabadi et T. Le Comte
Mmes St. Dath et B. Buess
Une assistance intéressée par l’art de la danse et un chorégraphe mythique
Mmes M. de Roest d'Alkemade et B. Herry Berg entre MM. A. Ellouze-Meelberg et P. Soyeur
MM. J-M. Clajot et P. Lechevalier
M. et Mme J-F.Richon en compagnie de M. Y. Neujean
M. Cl. Loits avec M.Ch. Bok et sa compagne
L’introduction du Président Ph. Kenel
... devant une salle bien remplie
MM. Gil Roman et l’Ambassadeur Urs Bucher à table
M. Jean Ellgass de Béjart Ballet Lausanne
Tintement de verres entre le chorégraphe et le diplomate
M. Marc Isgour
M. Ch. Bok et sa compagne
Mme St. Bocart débute l’interview de Gil Roman
Une salle toute acquise à l’orateur
qui répond aux questions de la journaliste avec humour
... ou plus sérieusement
Au nom de tous, M. Ph. Kenel remercie l’interviewé et la journaliste