26 avril 2019
A Tour et Taxis
Les galeries suisses à Art Brussels
Déjà la 37è édition d’Art Brussels... Comme le temps passe, même en art contemporain !
Pour cette nouvelle édition, cinq galeries suisses ont pris le chemin de Bruxelles. Nous les découvrons sous la conduite de Steven Guermeur.
Trois galeries helvétiques ont figuré dans la section “Galeries/Premium”.
Barbara Seiler, de Zurich, que l’on a le plaisir de retrouver chaque année, présentait des œuvres surprenantes du japonais Tenki Hiramatsu, surprenantes car mettant en scène diverses références animalières dans une structuration très européenne. Il est vrai qu’il vit et travaille à Karlsruhe...
Anne Mosseri-Marlio, de Bâle, consacrait son espace à trois femmes-artistes : la Suédoise Kristina Matousch adepte d’une abstraction géométrique quasi scientifique dans ses peintures à l’huile sur gesso ou aluminium, complétées de perforations, l’Américaine Michelle Grabner qui explore le monde du textile par des peintures à l’huile ou des sculptures en bronze et l’Américaine Edda Renoufle qui a étudié et travaillé des deux côtés de l’Atlantique à New York et Paris, dont les compositions lyriques abstraites séduisent.
Enfin, la Galerie Ditesheim & Maffei, de Neuchâtel, dont les origines remontent à 1973, avait accroché à ses cimaises les œuvres d’une douzaine d’artistes contemporains suisses et internationaux, dont le Zurichois Thomas Huber qui considère que “Le tableau est un lieu de communication d’un message”, ce qu’il ne se prive pas de faire par ses toiles figuratives où tout est symbole et un bel ensemble de l’artiste autrichien Heimo Zobernig.
La section “Invited”, une initiative de cette année 2019, accueillait 9 galeries émergentes ou espaces d’art “qui transcendent le format habituel de la galerie”.
Deux invitations avaient été adressées à des jeunes galeries suisses : Counter Space et Weiss Falk.
Counter Space, créée à Zurich, s’intéresse surtout aux artistes plasticiens en 3D qui utilisent un vaste éventail de matières - céramique, acier, plâtre...- associés à des objets existants (cela peut être une chaise, un masque africain) ou à des happenings, comme Obsidien d’Anne Rochat, pour questionner notre environnement, dans sa double dimension de stabilité et de changement.
Weiss Falk, créée à Bâle en 2013, a présenté des réalisations récentes de Laura Langer, une Argentine installée à Berlin, dont les œuvres sont constituées de photos ou impressions jet d’encre retravaillées, puis marouflées sur toile et sur-peintes à l’acrylique ou au feutre-marker.
Des avis entendus autour des bulles et zakouskis pris à l’espace bar de la foire, il ressort que, toutes galeries confondues, la 37è Art Brussels a été une excellente cuvée.
Tour & Taxis à l’heure d’Art Brussels
Steven Guermeur nous introduit dans l’Art contemporain
Dans les couloirs, premiers contacts
Un triptyque de Zoran Music
Chez Ditesheim & Maffei, devant une œuvre du Suisse Thomas Huber
... et devant celles de l’Autrichien Heimo Zobernig
Chez Isabelle Van den Eynde, les recherches d’Hassan Sharif
Isabelle Van den Eynde fait partager ses enthousiasmes
Quelques œuvres du Japonais Tenki Hiramatsu à la galerie Barbara Seiler
Steven Guermeur et Anne Mosseri-Marlio
Anne Mosseri-Marlio commente un bronze de Michelle Grabner
... et les peintures de Kristina Matousch
Deux nuances de blond
A la jeune galerie Counter Space
Bloc de glace après le happening d’Anne Rochat
Derniers regards : Le langage ne nous connectera jamais tout à fait au monde