Escales aux galeries suisses
à Arts Brussels
Pour aller à la rencontre de l’art moderne, il est particulièrement intéressant d’être guidé par un artiste plasticien qui peut présenter la création “vue de l’intérieur”.
Les membres de la Chambre intéressés à l’art contemporain ont eu cette chance pour la visite des galeries suisses présentes au 35è Art Brussels, avec l’artiste Steven Guermeur. Dont certains galeristes ont pris le relais des commentaires.
La Galerie Cortesi de Lugano, orientée Op Art, consacrait un espace important à l’artiste Grazia Varisco, du Groupe T, dont les oeuvres affichent leur mouvement ... lorsque le spectateur avance. Surprenants sont les “Magnetti”, conçus pour que le public en déplace les magnets.
Chez Art Bärtchi & Cie de Genève, on redécouvre Jan Fabre et des oeuvres “gothiques” de Wim Delvoye qui aime à faire le lien entre le gothique et le contemporain.
Ainsi que d’Omar Ba, artiste sénégalais qui a étudié et travaille à Genève. Il fait dans son oeuvre référence aux plumes des tenues africaines et à sa collection de médailles.
Chez Barbara Seiler de Zurich, plus axée sur la recherche et l’installation, voici un ensemble de quatre néons d’Annaïk Lou Pitteloud, artiste suisse née 1980 qui vit et travaille à Bruxelles. Dans les 4 couleurs primaires, ces néons affichent des mots combinés à double sens : ELITOPIA, INTROSPECULATION, GLAMOGLOBALITY ou NARCYNICISM.
Chez Gowen Contemporary, on retiendra surtout les oeuvres du Pakistanais Waseem Ahmed, des gouaches grand format sur des papiers à couches multiples qu’il fabrique lui-même. Il réinvente l’art de la miniature traditionnelle dont il magnifie le format et où il combine les thèmes mythologiques et d’actualités, n’hésitant pas à mettre en scène un dieu Pan lutinant une chèvre sur un sol pierreux dans les pierres recèlent pistolets et casaques de jihadistes. Une peinture subversive d’une grande audace dans un pays comme le Pakistan.
L’occasion pour notre guide de rappeler qu’il y a très souvent un message politique sous-jacent à l’art et que les artistes, surtout contemporains, ne choissent guère la sécurité.
Enfin, chez Skopia (fondée 1989), son initiateur, Pierre-Henri Jaccaud, parle de son parcours. Jeune instituteur, il expose des artistes de son âge à Nyon. Certains se font connaître, ce qui lui ouvre après dix ans d’activités, les portes d’Art Basel.
Il présente notamment Franz Ehrard Walther (né en 1939 à Fulda), précurseur des “installations”, pour qui le rôle de l'artiste n'est plus celui d'un créateur d'œuvres porteuses de sens, mais bien celui d'un instrument rendant possible le vécu personnel d'expériences esthétiques.
Un intéressant parcours qui témoigne de la dynamique et de la diversité des galeries suisses en matière d’art moderne et contemporain.

La galerie Cortesi de Lugano comme point de départ

Un parcours-découverte parmi la crème de la création contemporaine

MM. P. Soyeur, Y. Neujean et B. Nelis... derrière une oeuvre de Wim Delvoye

L’artiste africain Omar Ba, une vraie personnalité et un art bien à lui

La galeriste Véronique Huttman, MM. Y. Neujean, X. De Breucker et M. Pirson

Un groupe très intéressé

Tant de codes d’accès à fournir !

A la galerie Barbara Seiler, les mots composés en néon d’Annaïk Lou Pitteloud

Ecouter, prendre des notes, s’imprégner...

A la découverte des oeuvres multiples du Pakistanais Waseem Ahmed

La galeriste Laura Gowen complète le commentaire du guide Steven Guermeur

Le groupe à la Galerie Skopia - P.-H. Jaccaud

MM. X. De Breucker et P.-H. Jaccaud

MM. P.-H. Jaccaud passionne son public en racontant l’histoire de sa galerie
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